Migration des moyens de paiement vers SEPA : votre société est-elle prête ?
- Article publié le 12 nov. 2013
Cette migration devant obligatoirement être effectuée d'ici le 1er août prochain, il est de plus en plus urgent de s'en occuper... et gare aux sociétés qui ne seront pas prêtes !
De quoi s'agit-il ?
Le projet SEPA (Single Euro Payments Area – espace unique de paiement en euros) est un projet européen dont l’ambition est de créer une gamme unique de moyens de paiement en euros, commune à l’ensemble des pays européens.
En tout, 32 pays sont concernés : les 27 pays de l’Union européenne, auxquels s’ajoutent la Norvège, l’Islande, le Liechtenstein, la Suisse et Monaco.
Le 1er août 2014, le passage à SEPA devra être achevé : le virement SEPA et le prélèvement SEPA remplaceront définitivement les dispositifs actuellement en vigueur dans chacun des pays concernés.
Des risques potentiels pour les entreprises
Aujourd'hui, les banques estiment qu'à peine plus de la moitié des virements et quelque 3 % seulement des prélèvements sont aux formats SEPA.
Pourtant, qu'elles soient petites ou grandes, la quasi-totalité des entreprises sont concernées et les risques potentiels sont loin d'être négligeables.
A partir du 1er février prochain en effet, date d'entrée en vigueur du nouveau dispositif, tous les ordres de virement ou de prélèvements qui ne seront pas conformes aux nouvelles normes seront automatiquement rejetés. Les entreprises qui ne feraient pas le nécessaire en temps voulu s'exposeraient donc à des diffultés opérationnelles importantes dans leur fonctionnement quotidien : par exemple le blocage des virements de salaires, le rejet des virements des clients, le blocage des prélèvements automatiques sur les comptes bancaires (assurances, RSI, contrats Madelin,...), etc.
Que faut-il faire ?
Pour la plupart des TPE/PME, les modifications liées à la migration SEPA sont assez simples, mais elles nécessitent néanmoins des évolutions informatiques qui peuvent demander un certain temps (en particulier pour les prélèvements) : mettre à jour les applicatifs si nécessaire, remplacer les identifiants bancaires nationaux par les coordonnées BIC-IBAN, tester les échanges informatiques avec la banque, etc.
Il vaut mieux donc ne plus attendre et prendre contact au plus vite avec son conseiller bancaire afin d'identifier avec lui les flux de paiement concernés et de planifier les opérations à effectuer.