Dans le cadre des mesures exceptionnelles mises en place par le Gouvernement pour soutenir les entreprises, les modalités d’accès aux prêts participatifs accordés par l’État aux TPE et PME en difficulté sont simplifiées.
La fin du prêt à la création d'entreprise (PCE)
- Article publié le 24 mars 2015
Le prêt à la création d'entreprise (PCE) avait vocation à financer les premières installations (créations ou reprises). Après avoir aidé quelque 150.000 créateurs d'entreprises à prendre leur envol, il va être supprimé à compter du 1er avril prochain.
Le prêt à la création d'entreprise (PCE), d'un montant compris entre 2.000 et 7.000 €, était remboursable sur 5 ans, avec un différé de remboursement du capital et des intérêts de 6 mois. Il bénéficiait de la garantie Bpifrance, et pouvait donc être accordé par les banques sans garantie ni caution personnelle.
Selon la BPI, plus de 150.000 créateurs en ont bénéficié depuis sa création en 2000, et il aurait permis de générer plus de 200.000 emplois.
Mais le gouvernement a néanmoins décidé d'y mettre un terme à compter du 1er avril 2015 « en raison du nombre "trop faible" de dossiers qui en bénéficiaient - 10.000 par an - et du taux de défaillance des créations qu'il accompagnait ».
Cette suppression tombe d'autant plus mal que, dans le même temps, on parle de réduire l'ARCE (Aide à la Création ou à la Reprise d'Entreprise, délivrée par Pôle Emploi).
Alors que celle-ci était égale jusqu'ici à 50 % du total des indemnités de chômage dont pouvait bénéficier le créateur, on parle de ramener ce taux à 45 %.
Force est de constater que les aides en capital dont peuvent bénéficier les créateurs d'entreprises se réduisent comme peau de chagrin.